Sommes-nous les dernières générations d’humains ?
Un essai de Gilbert Garnier
Depuis plus de deux siècles, notre civilisation se vautre avec délectation dans le productivisme et le consumérisme, les deux piliers du capitalisme. Les sept milliards d’humains qui la composent, aveuglés par ce foisonnement matériel, auquel ils ont accès sans limites dans leur grande majorité, refusent de croire, qu’un drame humanitaire se prépare et leur tombera sur la tête, au cours du XXIe siècle.
Grisés par le progrès, nous oublions que nous sommes complètement dépendants de notre environnement, si précieux pour notre survie. Cette réalité ne nous empêche pas de participer sans état d’âme et sans vergogne à sa destruction. Pourtant, de nombreux scientifiques nous alertent et nous informent en permanence sur les dégâts que nous causons et qui sont entièrement de notre responsabilité. En réponse, puissants de ce monde ou simples anonymes, nous fermons les yeux et nous nous bouchons les oreilles. Hélas, demain il sera trop tard.
Le contenu de mon ouvrage, recensant les principaux dangers qui menacent notre planète dans son ensemble, est un cri d’alarme, qui restera sans doute plus ou moins anonyme. C’est un sujet quelque peu austère, il est vrai, mais dont l’objectif principal reste la sensibilisation des lecteurs éventuels, aux problèmes environnementaux et sociétaux, que notre planète supporte de moins en moins. J’aimerais, et c’est ma conviction, que chacun de nous, à titre individuel, prenne conscience qu’il nous faut œuvrer à la préservation de notre cadre de vie, donc faire les petits gestes écolos, indispensables pour y parvenir.
Destiné prioritairement à mes proches et à mes descendants, j’ai illustré mon propos à l’aide de quelques pages de ma vie personnelle. Elles ne représentent rien d’autre que l’illustration de mon attachement à la nature et à l’humain, menacés à terme de disparition.